La Bourse de Paris, encore inquiétante face à une économie fragile

Mardi dernier, la Bourse de Paris a connu une chute dans les premières transactions. Il faut juste attendre la validation que le ralentissement de l’activité économique s’est augmenté dans le secteur des services.

L’indice vedette CAC 40 a chuté de 58,10 points à 7.221,41 points mardi matin. Or le lundi, il a diminué de 0,24%. Grâce au jour férié du Labour Day, Wall Street a fermé sa porte, mais l’ouverture était prévue dans l’après-midi. Jusque-là, le secteur des services reste très ferme comparé à l’industrie. L’activité économique est très faible. Pour cela, les investisseurs attendent avec impatience que les banques centrales cessent d’augmenter leur taux d’intérêt, comme le fait la banque centrale australienne, mardi.

D’après les analystes de Deutsche Bank, l’augmentation des coûts du pétrole est une menace d’inflation exorbitante le mois d’août. Une réunion va se dérouler dans la Banque centrale le 14 septembre. Lors de son discours, Christine Lagarde, la présidente de la BCE n’a rien dit sur la décision que l’institution monétaire va prendre. Les analystes de Deutsche Bank ont ajouté qu’il est inutile d’abandonner la politique restrictive, si l’inflation est toujours d’actualité.

D’après un indice indépendant, l’activité dans les services en Chine a augmenté avec un rythme irrégulier au mois d’août, dû au manque de dynamisme de la reprise post-Covid dans la 2e économie mondiale. Grâce à la fragilité de l’activité en Chine, les actions du luxe, poids lourds de la cote parisienne ont subi des pénalisations, LVMH chutait de 1,51% à 760,76 euros, Hermès de 1,22% à 1.859 euros, Kering de 1,70% à 782,20 euros.

Touchée aussi par cette faiblesse de l’activité en Chine, la minière Arcelor Mital a chuté de 1,32% à 24,62 euros. Aussi, le géant des cosmétiques L’Oréal a diminué de 1,40% à 400,05 euros. Compte tenu des inquiétudes sur l’activité, les banques sont soumises à une forte pression. Le Crédit Agricole a conclu une chute de 3,71% à 11,18 euros, suite au dommage du conseil des analystes de Goldman Sachs. La Société générale a constaté une baisse de 1,86% à 25,36 euros. BNP Paribas a baissé de 1,43% à 58,59 euros.

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