Combien de points sont difficiles à grappiller à la Bourse de Paris ?

Le mercredi 7 février, une légère hausse de 0,17% a été constatée sur la Bourse de Paris. Ce résultat est relativement insatisfaisant, notamment après celui de TotalEnergies. Les investisseurs demeurent attentifs aux annonces des banquiers centraux concernant les taux d’intérêt.

L’indice vedette CAC 40 était à 7 651,82 points vers 9 h 55 le jour précédent. Mardi dernier, il a augmenté de 0,65%, grâce à un rebond inattendu des commandes industrielles en Allemagne. Depuis le début de l’année, les marchés ont été soutenus par la perspective de baisse des taux d’intérêt directeurs des banques centrales. Le courtier Aurel BGC, Christian Parisot, estime désormais que les investisseurs se concentrent sur les banques régionales américaines ainsi que sur les risques liés à l’immobilier commercial américain. Mercredi dernier, quatre membres du Comité politique monétaire de la Fed (Réserve fédérale) doivent intervenir.

Loretta Mester, présidente de l’antenne de Cleveland de la Réserve fédérale américaine, a déclaré que baisser les taux sans preuve tangible de stabilité de l’inflation serait une erreur, soulignant qu’il était encore trop tôt et que le risque de revenir à 2% était favorable. Elle a ajouté que cela compromettrait tout le travail accompli pour ralentir l’inflation. Isabel Schnabel, membre du Directoire de la Banque centrale européenne, a exprimé son désaccord sur une baisse rapide des taux d’intérêt. Lors d’une interview avec le Financial Times, elle a affirmé que l’institution de Francfort devrait agir avec patience et prudence lors d’un assouplissement de la politique monétaire.

L’inflation est toujours présente dans le secteur des services. Selon elle, un marché du travail robuste et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient invitent à la prudence quant à un ajustement prochain de la politique monétaire, très attendu par les marchés d’ici avril. Le taux de l’emprunt de l’État français à dix ans s’établissait à 2,79% contre 2,80% sur le marché obligataire. En 2023, le géant français TotalEnergies a dégagé un bénéfice de 21,4 milliards de dollars (19,8 milliards d’euros). Cependant, son bénéfice, très suivi par les investisseurs, a chuté de 36% à 23,2 milliards de dollars par rapport à 2022, en raison de son retrait de ses activités en Russie.

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