Renault : Le retour impressionnant de Renault en Bourse

Le groupe Renault affiche la plus forte progression au sein du CAC 40 depuis le début de l’année, soutenu par de solides performances financières ainsi que par son absence du marché chinois. Plusieurs acteurs financiers estiment que la marque a les capacités de continuer à progresser.

Pendant de nombreuses années, Renault a été sous-évalué en Bourse, souffrant d’une série de difficultés. Bien que son multiple de valorisation reste inférieur à ceux de Volkswagen et Stellantis, soit respectivement 3,7 fois les bénéfices attendus en 2024 contre 4,6 pour l’allemand et 4,5 pour le groupe franco-italo-américain, l’action a clairement repris du poil de la bête cette année. Depuis le début de l’année, Renault affiche une progression de 34,6 % et a dépassé Safran jeudi dernier, journée où le constructeur automobile a gagné 3,2 %.

Certains analystes pensent que le marché, constatant les progrès de Stellantis depuis plusieurs trimestres, recherche des actions à potentiel de plus-value, telles que Renault. HSBC note également que Renault affiche la meilleure performance parmi les constructeurs automobiles européens qu’elle couvre. La banque sino-britannique estime qu’il est difficile d’attribuer cette progression à un facteur unique.

Berenberg a récemment confirmé sa recommandation d’achat sur Renault et relevé son objectif de cours à 52 euros, contre 47 euros précédemment. La banque allemande apprécie les marges défensives offertes par Renault, soulignant que la rentabilité du groupe devrait être soutenue cette année par le lancement de nouveaux véhicules plus rentables.

Malgré un ralentissement du marché des véhicules électriques en Europe, Renault semble bien positionné. Grâce à Ampere, Renault a développé une base de fournisseurs principalement européenne, ce qui, selon Berenberg, est crucial étant donné que la logistique représente une part importante des coûts, notamment pour les véhicules électriques. HSBC note que Renault a considérablement réduit le cycle de développement de ses véhicules, le ramenant de 4 – 5 à 3 ans pour les derniers modèles, voire 2 ans pour la Twingo électrique prévue en 2026.

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