La Bourse de Paris est en baisse, le géant du gaz Gazprom anxieuse, le pétrole à contrôler.

Le contrat à terme de l’indice vedette CAC 40 a diminué de 2,8%, 40 minutes avant le début de la séance.

Le lundi 05 septembre, la chute de la Bourse de Paris (CAC 40) était attendu, avant l’ouverture. Le gazoduc Nord Stream 1 est arrêté complètement par l’entreprise russe Gazprom, ce vendredi, après la clôture, ce qui a refroidi les investisseurs. Le contrat à terme de l’indice vedette CAC 40 baissait de 2,8%, quarante minutes avant que la séance ne commence. Le déclin est plus inquiétant que l’indice qui s’est élevé de 2,21% ce vendredi.

Durant toute la semaine dernière, la montée parisienne avait rencontré une baisse de 1,70%. La période d’été a plongé dans le vert, en espérant un appui souple au niveau des banques centrales qui sont déterminées à surmonter l’inflation, mais qui avait déclenché l’abattement sur les marchés.

Francfort s’oriente vers cette tendance, mais Londres se tourne vers un recul moins marqué -1,18%. La première fois dans son histoire, l’euro s’écroulait moins des 0,99 dollar, déclinant à 0,9878 dollar vers 6 h 02 GMT.

Le coût du gaz avait baissé, ce qui constitue une bonne nouvelle pour les investisseurs. Sur le marché phare, le TTF néerlandais, le gaz est vendu à 210 euros le mégawattheure. Le 26 août dernier, il avait effleuré son exploit légendaire de 345 euros le mégawattheure. Il s’est amélioré environ 70 euros, depuis le début de l’année. Toutefois, suite à la décision prise par le géant russe Gazprom, de suspendre entièrement le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi, après un entretien, la tendance sur le marché du gaz devrait subir un grand changement.

Ce vendredi, Wall Street a rencontré une hausse, avant l’annonce, mais qui s’est tombé à l’inverse et a atterri dans une baisse. Les 3 principaux indices perdent plus de 1%. De son côté, les investisseurs espèrent des solutions, ce lundi, après une réunion des pays de l’Opep+, 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dirigés par l’Arabie Saoudite en compagnie de leurs 10 partenaires, menés par la Russie.

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